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Le Parti Communiste Ouvrier International

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   Contacter la PCOI: icwp@anonymousspeech.com
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Mobilisons les Masses pour le Communisme

LE PARTI COMMUNISTE INTERNATIONAL DES TRAVAILLEURS (ICWP)

Le Parti Communiste International des Travailleurs, PCIT, (ICWP- International Communist Worker's Party) appelle la classe ouvrière internationale à se joindre à nous dans le but de mobiliser les masses pour le communisme.  Ceci est notre principe directeur pour organiser le renversement du capitalisme et l'édification du communisme.  Nous combattons pour le communisme parce que seul le communisme nous libérera de ce que Lénine appelait «l'horreur sans fin» du capitalisme.   Dans une société communiste,  le parti mobilisera les masses pour procurer  à tous et chacun,   la nourriture, le logement, les soins de santé et autres nécessités,  gratuitement.
  Nous combattons pour le communisme, pas pour "la démocratie", pas pour des "libérations nationales", pas pour un capitalisme «progressiste».  Et, surtout, pas pour établir le socialisme.   L'histoire démontre que le socialisme est l'un des chemins les plus directs pour revenir au capitalisme.  De fait, le socialisme est déjà une forme de capitalisme  appelé  capitalisme d'état.   Les communistes gestionnaires du socialisme (par exemple en Russie et en Chine) sont finalement devenus révisionnistes - capitalistes déguisés en communistes.
  Une révolution communiste doit être le travail de millions de travailleurs communistes. Pour cette raison le Parti Communiste International des Travailleurs est un parti de masse, ouvert à tous ceux convaincus que la révolution communiste est la seule solution.
 Dès que nous aurons pris le pouvoir, nous mobiliserons les masses pour édifier le communisme. Cela signifie en premier l'abolition immédiate de l'argent, de la production de biens et de services pour le marché et du système de salaire ainsi que de toutes sortes de privilèges. Les travailleurs seront motivés non par l'appât du gain individuel, mais par l'espoir, devenant progressivement la réalité, de vivre dans une société communiste. Nous réorganiserons en profondeur tous les aspects de la société, notamment l'éducation, la santé, le logement et le transport.
Une de nos urgentes priorités sera d'exterminer  le racisme, le sexisme et toutes les autres formes de discrimination.
Aucune manifestation de racisme ou sexisme, en paroles ou en actes, ne sera  tolérée. Mais nous devrons aller encore plus loin, et  éradiquer les causes profondes et matérielles du racisme et du sexisme. L'abolition de l'argent en tant que telle constitue une arme formidable dans ce  combat.  Les salaires abolis,  il ne peut y avoir les écarts de salaires racistes ou sexistes actuels qui motivent les capitalistes à instaurer et maintenir ces formes de discrimination.  Quand le parti partagera les ressources en nourriture et logement, il devra s'assurer que chaque groupe reçoive sa juste part.   Enfin, nous mettrons fin à la ségrégation (pour les vocations, le logement et l'éducation).
 Dans le passé, les  partis communistes se sont souvent mobilisés pour des luttes de réforme. La théorie était que, dans le feu de l'action, la conscience des travailleurs se transformerait spontanément en réalité communiste. Cette théorie ne s'est jamais réalisée.
 Mobiliser les travailleurs pour le communisme signifie en premier les convaincre de  rejoindre notre parti (ICWP). Nous mesurons nos progrès et succès, en partie, par le nombre de communistes mobilisés pour  lire, écrire  et vendre  Red Flag (Le Drapeau Rouge). Nous organisons des groupes d'études/d'actions centrées sur les lieux de travail, les casernes et les salles de classe pour débattre des idées communistes et les mettre en pratique dans la lutte de classe. Nous organisons et nous participons à chaque véritable  lutte dans le but de mobiliser les masses pour le communisme.
  La crise de surproduction et l'instabilité financière persistantes ont conduit des millions à se rendre compte que le capitalisme ne peut même pas garantir la nourriture quotidienne et un toit au-dessus de leurs têtes. Et finalement, les guerres « secondaires » incessantes et les préparatifs évidents pour de beaucoup plus grands  conflits - jusqu'à et y compris guerres mondiales - indiquent clairement que les travailleurs ont peu à perdre à se débarrasser du capitalisme.
  Rejoignez-nous dans la mobilisation des masses pour le communisme. Nous avons un monde à gagner.

 

Lecteurs du Drapeau Rouge: Aidez Nous à Construire un Journal Communiste de Masse pour un Parti Communiste de Masse!

"Qu'est-ce que vous attendez de moi ?" a demandé un travailleur MTA avant de décider de rejoindre le Parti communiste international des travailleurs (PCIT).

Nous voulons que tous les camarades deviennent des organisateurs de masse pour le communisme. Nous devrions tous être des penseurs et des écrivains pour le communisme.

En ce moment ce qui importe ce sont la rédaction, la production et la distribution du Drapeau Rouge (Red Flag) qui sera distribué massivement parmi nos collègues, amis et familles qui à leur tour contribueront à l’élaboration de notre journal.  Notre objectif est de recruter le plus grand nombre de membres.  Nous devons former des masses de travailleurs, de soldats, de jeunes et de leurs alliés comme leaders communistes.

Ensemble, nous allons organiser et mener la révolution communiste qui anéantira l'impérialisme et le capitalisme pour toujours. Nous allons construire un monde communiste basé sur le travail collectif pour répondre aux besoins de tous et chacun.

Le communisme aura pour but de mettre fin à l’argent, l'esclavage salarié, l'exploitation, le racisme, le sexisme, les frontières et les guerres génocides, qui ont tous pour but d’obtenir des profits toujours plus obscènes. Notre principal objectif sera de produire encore plus de communistes, de bons communistes.

Ce que nous faisons maintenant est crucial. L'avenir se construit dans le présent.  En particulier, la construction de notre parti et la production du Drapeau Rouge nous serviront de modèle et de banc d’essai pour établir demain le communisme.

Le Drapeau Rouge est l’organe vital du Parti. Il doit devenir l'outil incontournable des masses.

L'histoire démontre l’importance clé des journaux communistes dans le processus révolutionnaire.

Après l’échec de la révolution de 1905 en Russie, des milliers de bolcheviks (communistes) ont été exilés, emprisonnés ou assassinés suite à la répression tsariste fasciste. En 1912, seulement quelques centaines de membres actifs, principalement à Saint-Pétersbourg ou en exil, ont assuré la survie du Parti.
Cependant, la crise économique s’est accrue et les préparatifs de guerre des capitalistes ont intensifié la pauvreté déjà écrasante des masses. Les masses, souvent conduites par des ouvriers communistes, se sont soulevées.

En 1914, des dizaines de milliers de personnes avaient rejoint le Parti bolchevik. En 1917, les masses, conduites par leur parti, ont pris le pouvoir sur plus d'un cinquième de la surface du monde. Cela n’aurait jamais pu avoir lieu sans le journal du Parti bolchevique Iskra. Au plus fort de la répression, alors que les cellules du Parti étaient décimées, elles ont été patiemment reconstruites dans ville après ville à partir des lecteurs d’Iskra. Le journal a soudé ces cellules entre elles d’une part et avec la direction du Parti
d’autre part pour mieux atteindre les masses.  Iskra a préparé idéologiquement des millions de travailleurs, soldats, jeunes et autres pour la révolution.

Mais ils ont été à tort convaincus de lutter pour le socialisme, pas le communisme. Le socialisme s’est révélé une forme de capitalisme d'Etat qui a abouti à l’actuel état capitaliste-impérialiste russe qui aujourd'hui lutte contre l'impérialisme américain pour la domination du monde. Il n’en reste pas moins que comme Iskra qui a permis la révolution des travailleurs russes,  le Drapeau Rouge est indispensable pour la révolution future.

Nous devons nous battre directement pour le communisme - dès maintenant


Notre classe a la responsabilité historique d’édifier un parti basé sur le principe de la mobilisation des masses pour le communisme.

Les travailleurs dans le monde d'aujourd'hui, comme les travailleurs russes d’il y a un siècle, font face à des attaques de plus en plus féroces dues à l'approfondissement de la crise du capitalisme et les préparatifs impérialistes pour une guerre mondiale.  Cela rend d’autant plus urgent d’enrôler les masses dans la lutte, à l’échelle internationale, pour le communisme. le Drapeau Rouge est un outil indispensable à notre lutte.

«À chacun selon ses capacités et son engagement »

Tout le monde peut contribuer au Drapeau Rouge et toute contribution est importante.  Les lecteurs peuvent envoyer des dessins communistes et des images de luttes ouvrières. D’autres peuvent apprendre la mise en page des articles. D’autres peuvent traduire les articles afin que les travailleurs du monde entier puissent participer à la mobilisation pour le communisme.

Toutefois, le plus important est d'écrire pour le Drapeau Rouge. Dans ses pages, nous partageons des expériences, débattons des questions idéologiques, et proposons des critiques constructives et auto-critiques pour améliorer notre pratique et notre théorie.

L'écriture doit être faite aussi collectivement que possible au niveau local, régional et international. Nous devons nous efforcer de produire des lettres et des articles centrés sur le communisme. Cela aidera à faire avancer notre ligne politique et donnera vie à notre slogan, «Tout le monde peut être un leader communiste. »  Seulement ainsi progressera et durera le communisme.

La seconde chose la plus importante est la distribution. Il ne faut pas sous-estimer l’influence du Drapeau Rouge. Notre Parti en Afrique du Sud existe parce qu’un travailleur a lu le Drapeau Rouge en ligne, a rejoint nos rangs et a ensuite organisé le PCIT autour du Drapeau Rouge.  C’est le but que nous devons nous fixer dans de nombreux endroits.

Notre nouveau camarade au MTA a d’abord ramassé une copie du Drapeau Rouge dans la salle du personnel il y a plusieurs années. Il l'a lue, il l’a aimé et a continué à lire des copies laissées par les conducteurs sur les bus. Il a utilisé le Drapeau Rouge pour faire avancer la ligne communiste avec des collègues, amis et famille.

Lorsque nous lui avons lui demandé de se joindre à nous et lui avons expliqué ce qui serait attendu de lui, il nous a répondu: «Je le fais déjà. Je l'ai fait pendant des années. » Nous avons dit que c’était génial, mais pas suffisant. On ne peut pas être un leader communiste efficace sans devenir un membre du Parti, pour participer pleinement à la vie du Parti. Quelques semaines plus tard et après encore un peu plus de discussions, il s’est inscrit. Il y a des centaines de travailleurs comme lui partout ou le Drapeau Rouge est distribué. Peut-être vous, qui lisez ceci maintenant, en êtes un.

La classe ouvrière a besoin de vous. le Drapeau Rouge, le PCIT, et la lutte pour le communisme sont le présent et l'avenir de la classe ouvrière.

Baltimore: Qui Sont les Véritables Voyous ?

Les révoltes de Baltimore montrent le potentiel révolutionnaire des jeunes noirs et des travailleurs.

Mao, dans l'un de ses meilleurs moments, dit que les vérités du marxisme peuvent être condensées en une seule phrase :  « c’est juste de se révolter ».

Une révolte.  C'est ce qui se passe à Baltimore.  Le soulèvement des jeunes et des travailleurs noirs s’insurgeant contre le meurtre de Freddie Gray par  la police raciste de Baltimore pose la question de la violence.

Renverser le capitalisme exigera une violence à grande échelle : une armée rouge qui anéantira les capitalistes.  Les Bolcheviks ne constituaient qu’un petit parti quand ils ont pris le pouvoir en Russie en 1917.  Ils se sont vite rendu compte qu'ils avaient besoin d'une véritable armée pour défendre la révolution et ils en ont créé une de toutes pièces le 28 janvier 1918 (Journée de l'Armée Rouge).  À la fin de la guerre civile en 1922, cette armée était forte de 5,000,000 de soldats - la plus grande de la terre à l'époque.  Cela a été la même chose pour la Chine.

C'est pourquoi les patrons des médias de masse, les politiciens, les « dirigeants » religieux et communautaires se déchaînent tous contre  « la  terrible violence destructrice » de Baltimore.

La soi-disante paix capitaliste repose sur la négation. « PAS DE » est leur arme de destruction massive.  Pas d'argent, pas de nourriture.  En conséquence toutes les 3,6 secondes une personne meurt de faim dans le monde.  Pas d'argent, pas de médicaments.  50 000 hommes, femmes et enfants meurent chaque jour de maladies qui pourraient être évitées ou guéries pour un dollar chacune.

Si le capitalisme est le système du « pas de », le  communisme est le système du oui.
Est-ce que les besoins de tous et chacun en nourriture, vêtements et logement seront pourvus ?  Oui !  Tous bénéficieront de soins de santé ? Oui ! Sans exceptions !  Tout le monde travaillera ? Oui ! Dans des vocations intégrées !  Les gens vivront dans des communautés intégrées ? Oui !  Serons-nous débarrassés des drogues et des gangs ? Oui !  Les policiers assassins et les juges pourris dégageront ?  Oui !
 
Les capitalistes et leurs laquais sont les véritables voyous. Ils réduisent des villes entières en dépotoirs, ils détruisent des pays entiers,  ils tuent, mutilent et contraignent à l’errance des dizaines de millions de pauvres gens – tout pour leur tout-puissant dollar !.

Sous le communisme notre armée - notre armée rouge – servira à libérer les travailleurs du joug du capitalisme et non à les asservir.  Sous le communisme il n'y aura ni argent, ni incitation au profit capitaliste.  Nous n’envahirons pas des pays pour leur voler leurs matières premières ou pour les bombarder afin de réprimer les rébellions de leurs peuples.  Finalement, quand le capitalisme aura été anéanti à l'échelle mondiale, il n'y aura ni frontières, ni nations, ni guerres.  Les armes seront devenues inutiles et toute violence cessera.

Les jeunes Noirs ont mené les rébellions à Ferguson et maintenant à Baltimore.  Le perfide stratagème des capitalistes consistant à cantonner les jeunes dans la drogue ne marche pas.  Pas plus que  leur campagne de terreur policière raciste et meurtrière.

Nous accueillons à bras ouverts notre jeunesse rebelle.  Ces jeunes devraient joindre le parti communiste international des travailleurs.  En tant que communistes, ils devraient devenir ouvriers et soldats afin d’avancer les idées communistes dans ces secteurs clés pour l’avènement de la révolution.  Les travailleurs de MTA,  de Boeing et les ouvriers d’Afrique du Sud et d’El Salvador devraient lancer et  mener des grèves politiques contre les meurtres racistes perpétrés par la police, en soutien de la jeunesse rebelle et afin d'extirper le racisme avec la révolution communiste. Ces grèves enflammeraient ces rebelles et d'autres, à l'échelle nationale et internationale.

Distribuons Le Drapeau Rouge et bâtissons le parti communiste international pour mobiliser les masses en colère pour la lutte pour le communisme. Rejoignez nous !

Dizaines de Millions de Combattants ont Ouvert la Voie à un Système de Santé Communiste

L'actuelle épidémie d'Ebola remet en question beaucoup des certitudes entretenues depuis longtemps quant à la médicine capitaliste. Les grandes luttes qui se sont déroulées après la révolution chinoise nous donnent un aperçu de ce que pourrait accomplir un système de santé communiste.

Il ne faut pas oublier cependant que le Parti communiste chinois avait pour but immédiat le socialisme et non pas le communisme. Le socialisme est incompatible avec la mobilisation des masses pour un système de santé communiste. Pendant la Révolution culturelle des années 1960, capitalistes et communistes se sont affrontés sur la question de la médecine.   Nous avons beaucoup à apprendre de cette situation.

Quand le Parti communiste chinois a pris le pouvoir en 1949, les gens mourraient de faim et souffraient inutilement de  maladies facilement traitées comme la syphilis, la typhoïde et la dysenterie.

     Le gouvernement a rapidement commencé à développer les petites structures médicales de style occidental qui fonctionnaient pour l'élite urbaine riche. Il a construit de nouveaux hôpitaux et des écoles de médecine  qui ont formé des milliers de médecins et d'infirmières destinés à soigner les travailleurs urbains, les professionnels et les cadres.

     Dans les campagnes (où 80% de la population vivait), les membres du Parti n'ont pas attendu que ce système médical bourgeois rattrapent les travailleurs ruraux.  Ils ont mobilisé les masses pour éliminer les maladies qui les affligeaient depuis des siècles.
     L'élimination de la schistosomiase en est un excellent exemple. Cette terrible maladie, transmise par un parasite dont l’escargot est porteur, a dévasté des villages entiers. Le Parti a mobilisé des millions de gens pour drainer systématiquement les cours d'eau et exterminer les escargots.  Lorsque les escargots ont disparu, la schistosomiase s’est trouvée éliminée.

« Mobiliser les masses ne signifie pas leur donner des pelles avec des instructions [pour déterrer et tuer les escargots]; cela signifie leur donner la foi et l’enthousiasme qui  libéreront leur initiative et tirera profit de leur sagesse », a expliqué le chirurgien communiste britannique Joshua Horn, qui a travaillé en Chine de 1954 à 1969.

Mais hier  tout comme aujourd’hui,  le Parti communiste chinois n'a jamais mobilisé les masses pour le communisme.

En attendant le système médical bourgeois chinois a continué à croître. Dans ses institutions de type capitaliste, le travail a été divisé en une hiérarchie d’emplois strictement définis.  Seuls les médecins et les infirmières avaient une formation médicale.  Les médecins gagnaient plus que les infirmières, les administrateurs plus que les employés de nettoyage.

Le système de rémunération et de la division capitaliste du travail  a compromis les mises en application des idéaux communistes.  Les réunions politiques avaient lieu où tous participaient à égalité.  Ensuite tous retournaient à leurs tâches individuelles et touchaient leurs salaires inégaux. Les administrateurs étaient censés faire du travail manuel un jour par semaine, mais selon Horn ils se débrouillaient généralement pour y échapper.

Médecins aux pieds nus et la Révolution culturelle.

En 1965, des membres du Parti fortement dévoués à la cause communiste ont commencé la campagne « médecins aux pieds nus » pour apporter des soins médicaux dans les zones rurales.

Les médecins aux pieds nus ne ressemblaient en rien aux médecins bourgeois.  Ils étaient originaires de la classe ouvrière agricole qu’ils n’avaient jamais quittée.  Ils participaient aux travaux agricoles pendant au moins la moitié de l'année.

Ils ont commencé avec une formation de seulement quelques mois, concentrée sur l'anatomie de base et les maladies et affections les plus courantes.  Leur dévouement entier à la classe ouvrière compensait leur manque de formation.  De plus, ils ont rapidement acquis de l'expérience et chaque hiver ils perfectionnaient leur formation.

            Mais ils ne gagnaient pas les mêmes «points de travail» que les médecins officiellement formés.  Encore une fois, le socialisme s’est révélé, en tant que forme de capitalisme, un obstacle à l’accès aux soins de santé communistes.

Plus d'un million de paysans sont devenus des médecins aux pieds nus, et certains ont atteint le niveau de compétence des médecins formés traditionnellement au point, par exemple, de pouvoir pratiquer des opérations chirurgicales.  Cependant, la défaite de la Révolution culturelle a mis fin à ce  processus.

Les médecins aux pieds nus ont été officiellement abolis en 1981. Le système de soins de santé dans les zones rurales s’est effondré.

Principes sains.
Nous pouvons tirer quelques principes de santé communiste de l'expérience chinoise.
     (1) mobiliser les masses pour la révolution communiste. Abolir l'argent et le travail salarié. Sans relations sociales de production communistes, les soins de santé communiste ne peuvent pas exister ou survivre.
     (2) mobiliser les masses pour la prévention.  L'expérience chinoise montre que même des personnes sans connaissances médicales particulières peuvent contribuer grandement à la prévention.  C’est ainsi qu’ont  été éliminées des maladies graves et que des soins médicaux ont été apportés dans les zones rurales.  La prévention comprend une alimentation saine,  de l’eau potable et des systèmes d'égouts.  De telles mesures auraient pu empêcher l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest.
     (3) Éduquer le peuple en matière médicale. Une grande partie des campagnes contre la maladie s’est faite en Chine à travers l'enseignement public - discours, rassemblements, marches, films, théâtres de rue.  Les médecins aux pieds nus ont apporté des connaissances médicales – à un niveau supérieur - à des quantités de gens.
     (4) Abolir la division entre le travail "mental" et "manuel" dans les soins de santé.  La Chine socialiste n’a jamais remis explicitement ce modèle en question. Le programme de médecin aux pieds nus l’a fait implicitement, mais il n'a jamais pu aller jusqu’à le remplacer.
     (5) Les prestataires de santé  ne devraient pas travailler à plein temps dans leurs cliniques et hôpitaux.  Ils devraient travailler aux côtés de leurs camarades dans les usines, les ateliers, les champs, etc. pour conserver et renforcer leur dévouement à la classe ouvrière.
  
Pas une tactique temporaire, mais de meilleurs soins de santé.

Les dirigeants socialistes  conservateurs chinois ont eu recours à certains aspects de ces principes. Ce n’était qu’une tactique temporaire dictée par l’urgence parce qu'ils manquaient d'autres ressources.

Ceux qui possédaient une vision plus communiste, comme Horn, ont vu quelque chose de différent.  L'approche des médecins aux pieds nus  « contient la clé des progrès à venir » a-t-il déclaré.  Des millions en sont venus à des conclusions similaires, en particulier pendant la Révolution culturelle.

Leur combat nous oblige à reprendre leur travail et à le continuer.

Mobiliser les masses pour le communisme - avant, pendant et après la révolution, dans tous les aspects de la société - est notre but.

Lire la suite dans la Revue de Pékin 1964-1972; Joshua Horn, Away With All Pests, et William Hinton, Fanshen.

Vengez le meurtre en masse des travailleurs du  textile au Bangladesh

Enterrez le capitalisme par la révolution communiste

Plus de 1100 travailleurs du textile ont été tués, et des centaines de personnes  plus sont toujours portés disparus et présumés morts, et quelque 2.437 personnes ont été blessées dans l'effondrement d'une usine de confection au Bangladesh la semaine dernière.  Lorsque des fissures sont apparues dans l'usine, les patrons, dont la seule préoccupation est de faire du profit, ont obligé les travailleurs à retourner au travail dans le bâtiment, qui s'est effondré le lendemain.
L'industrie de l’habillement au Bangladesh, la seconde en importance derrière celle de la Chine, est extrêmement rentable pour les patrons qui paient moins de 38 $ par mois  les travailleurs, pour la plupart des femmes.
Ces horreurs causées par le capitalisme ne cessent d’augmenter.  Des centaines de milliers de travailleurs de l’habillement  du Bangladesh sont forcés de travailler plus de 16 heures par jour dans des usines similaires à des prisons sans issues de secours et avec des portes et des fenêtres verrouillées.  L’année dernière, des centaines de travailleurs ont été brûlés vifs dans plusieurs incendies.
Cependant, les travailleurs bangladeshi et du monde, confrontés à des conditions de travail, comparables aux camps de travail nazis, n'hésitent pas à riposter.  Après l'effondrement de l'usine, des masses de travailleurs ont abandonné leurs outils, ont envahi les rues et collectivement, ont tenté de secourir leurs camarades.  Des milliers d'hommes et de femmes, armés de bâtons et de machettes, débordant de colère, ont demandé rien de moins que l'exécution du propriétaire de l'immeuble et des patrons du textile.  Une déferlante de grèves est nourrie  par la colère des travailleurs envers le capitalisme.
Le Parti communiste ouvrier international (PCOI) condamne ces meurtres en masse de nos frères et sœurs de classe.  Nous blâmons le capitalisme pour cela et pour un avenir qui, fondé sur la seule recherche des profits, va apporter la mort et la dévastation comme jamais vues auparavant.
L’exploitation capitaliste et raciste des travailleurs du textile est mondiale.  Des conditions similaires existent en El Salvador,  au Honduras et au Mexique et à Los Angeles.  Le  PCOI organise les travailleurs du monde entier pour mettre fin, au moyen de la révolution communiste, à la tyrannie des patrons capitalistes.
Le communisme est une société sans patrons, sans profits et sans argent.  Des masses de travailleurs y produiront pour répondre aux besoins de la classe ouvrière internationale, pas pour enrichir un capitaliste.
La réponse des travailleurs du Bangladesh montre qu’une telle société est possible.  Les multitudes de travailleurs qui se sont précipités pour sauver leurs camarades l'ont fait sans penser à l'argent ou au profit.  Ces travailleurs, non formés en soins de première urgence ou soins médicaux, ont rapidement appris comment sauver leurs frères et sœurs.  Une autre partie des travailleurs s'est armée pour lutter contre les patrons et leurs flics.
Nous appelons tous les travailleurs  à défiler avec le PCOI ce 1er mai pour montrer leur solidarité avec les travailleurs du Bangladesh et en finir avec le capitalisme. Ce 1er mai et tous les jours qui suivront, nous allons intensifier nos efforts pour bâtir notre parti au niveau international.  Nous nous souviendrons de nos frères et sœurs assassinés au Bangladesh et ailleurs et des survivants qui appellent une société sans patrons et sans usines carcérales.  Leur courage renforce notre certitude de pouvoir organiser la société communiste.
La classe ouvrière produit tout, nous n'avons pas besoin de patrons pour nous voler le fruit de notre travail.  Enterrons  le capitalisme une fois pour toutes.  Rejoignez l’PCOI, contribuez à son journal  Red Flag/Bandera Roja, lisez-le, distribuez-le.   C’est l'outil le plus puissant de la classe ouvrière. (mai 2013)

Nouvelles d'Europe et la dette américaine.


La cause du bras de fer au sujet de la dette publique entre Obama et les Républicains ne provient pas d'une obsession imbécile des fous extrémistes du Tea Party. Cela n'a rien à voir avec le contrôle de la dette mais c'est l'attaque de toujours contre les pauvres qui doivent payer pour la rapacité et la concurrence impitoyable des capitalistes.

En France, l'un des sbires de Sarkozy s'est attaqué au «cancer» de l'assistanat. En Grèce, les travailleurs sont blâmés pour la crise etc.…..

Les politiciens de tout bord qui ont trouvé instantanément des milliards pour renflouer les grosses entreprises et les banques en 2008 et qui continuent à leur accorder des exemptions d'impôts montrent leur total mépris envers les souffrances des gens ordinaires qu'ils soient malades, vieux, handicapés ou chômeurs. Le capitalisme sauvage sans bornes des dernières décennies est la seule cause du chômage endémique à la source de tous les malheurs des travailleurs. Les déficits ont été causés par le renflouement des banques et le financement des guerres (Irak, Afghanistan, Lybie, Côte d'Ivoire etc.…)

Pour cacher cette évidence et continuer leur politique, les capitalistes répandent des idées racistes et anti-communistes. Ils essaient de diviser les travailleurs et de blâmer les immigrants (Le Front National en France et Berlusconi en Italie). La prochaine étape est le fascisme comme le montrent les récents événements en Hongrie.

Le gouvernement hongrois d'extrême droite a autoritairement supprimé les libertés civiles. La presse et la radio-télévision ont été muselées, la loi électorale modifiée pour maintenir le parti actuel au pouvoir. On a confié à l'Église catholique la gestion de certaines communes et écoles tandis que les autres religions notamment l'évangélisme - prédominante chez les rom - font l'objet de discrimination.

Les allocations chômage ont été réduites à 3 mois. Les bénéficiaires d'aide publique sont obligés de participer à des travaux d'intérêt général sous la surveillance de policiers. Si ces travaux sont à plus de 3 heures de chez eux, les assistés doivent accepter d'être logés dans des conteneurs. Par ailleurs, ils peuvent être soumis à des tests de propreté de leur domicile et de leur personne pour montrer qu'ils «méritent» leurs allocations !

L'extrême droite a été portée au pouvoir par une vague de racisme anti-rom. Les Roms ont été désignés comme la cause des problèmes hongrois. La division des travailleurs a profité au grand patronat qui a mis au pouvoir un gouvernement fasciste qui attaque TOUS les travailleurs. Si vous remplacez le mot «rom» par «juif», la Hongrie d'aujourd'hui ne se différencie pas de l'Allemagne des années 30. Il vaut la peine de noter que la Hongrie agit en contravention des lois de la Communauté Européenne en toute impunité, probablement en raison de la persécution quasi-générale des Roms en Europe.

Le sort des travailleurs hongrois est la seule option du grand patronat pour résoudre la crise. Les travailleurs du monde entier doivent rester vigilants et unis pour combattre les capitalistes et leur propagande. Dans un monde juste, il n'y aura ni frontières, ni nations, ni races. Les travailleurs unis du monde entier construiront ce monde communiste.

Travailleurs du monde entier, Unissez-vous !

* Le Monde du 17/7.

Rébellion en Angleterre:


Débouché pour les Idées Communistes


Après les émeutes britanniques, les réponses complexes à la question « Pourquoi ? »Tel était le titre d’un article du New York Times (14 août) suite aux émeutes de Londres et autres grandes villes anglaises. Seulement les communistes disent que le capitalisme est la vraie et seule cause de ces révoltes.  Le communisme en est la solution. 

 A travers le monde entier, la classe dirigeante essaie de décrire ces révoltes comme des épisodes de pillage et de saccage.  Pour les dirigeants capitalistes, il est important que les travailleurs d’Angleterre et du monde entier ne se rendent pas compte de ce qui s’est réellement passé dans Londres, un centre financier international. 

Mais la presse capitaliste ne peut pas nous tromper. Nous n’avons aucun doute sur les raisons de ces révoltes appuyées par  les statistiques et faits suivants :

  • Les émeutes ne datent pas d’aujourd’hui.  Déjà  en 1981, Brixton  en avait connu (causées par le harcèlement raciste de la police).
  • En 1985,  cela a été le tour de Tottenham.  Le point de départ avait été la mort d’une femme noire causée par une crise cardiaque lors d’une perquisition par la police.
  • Le quartier de Tottenham comprend 113 nationalités différentes et on y parle 84 langues.
  • Pour chaque emploi disponible à Tottenham, il y a 54 demandeurs.
  • Le chômage des jeunes atteint les 30 % dans le quartier de Haringey (Tottenham).
  • En 2010, une étude de la London School of Economics indique que les Noirs avaient 26 fois plus de chances que les Blancs d’être arrêtés.
  • Le gouvernement Cameron a effectué des coupures budgétaires sévères atteignant

 90 billions d’Euros.  Pour 2011-12, elles atteignent 11.5 % et affectent directement les programmes destinés à l’insertion des jeunes. (75% des programmes pour jeunes ont été supprimés dans le quartier de Tottenham).

D’autres pays industrialisés, notamment la Grèce et l’Espagne,  où les travailleurs doivent subir au premier plan les effets ravageurs de la crise capitaliste, sont  en proie à des révoltes similaires.

 La presse capitaliste américaine ne voit dans le soi-disant « Printemps Arabe» qu’une noble lutte pour la démocratie.  Par contre, quand les travailleurs des prétendues démocraties occidentales se révoltent contre leurs conditions de vie empirant de jour en jour, cette même presse au service de la classe dirigeante, déploie tous ses efforts pour nous convaincre qu’il ne s’agit que d’émeutes de voyous, principalement noirs. 

La classe dirigeante préfère que nous ne comprenions pas les vraies raisons de ces révoltes : la désintégration du capitalisme et la misère qu’elle engendre.  Ce qui est évident et simple à comprendre contrairement à ce que dit l’article du New York Times.

  Le même journal reprend les mêmes images et stéréotypes racistes déjà vus lors des révoltes de Harlem, de Detroit et de Watts.  Mais les révoltes de Grande-Bretagne étaient multi-raciales (ainsi comme les révoltes aux États-Unis en 1992), contrairement aux reportages (avec quelques exceptions) de la presse britannique et américaine.

Au lendemain de ces événements, les partis de droite ou de la prétendue gauche continuent de s’affronter sur les méthodes les mieux appropriées pour subjuguer les travailleurs.  Dans le passé,  les capitalistes pouvaient surmonter ces révoltes en jetant de l’argent pour résoudre momentanément les problèmes. 

Compte-tenu de la crise financière américaine et européenne les caisses sont vides.  Il semble donc que le gouvernement anglais choisit la méthode répressive.  3000 personnes ont été arrêtées et 60 % ont été immédiatement incarcérées. 

Mais comprendre pourquoi n’est pas suffisant.  La presse des dirigeants a publié de nombreux articles décrivant les causes de la colère qui s’est manifestée à Londres et ailleurs.  Meme le Daily Telegraph, journal conservateur s’il en est, s’est indigné et a fait remarquer que les jeunes révoltés ne faisaient que suivre l’exemple des banquiers qui avaient volé des milliards à leurs clients et des politiciens qui trafiquaient leurs notes de frais.

Chaque jour, nous voyons que le capitalisme est incapable de subvenir aux besoins de l’humanité.  Seul le communisme peut mettre fin aux horreurs du capitalisme : racisme, famine, épidémies etc. 

Nous le ferons en éliminant l’argent qui est la cause des divisions de classe et en promouvant une morale communiste selon laquelle chacun travaille selon ses capacités et chacun recevra selon ses besoins.  C’est le monde pour lequel nous combattons.

Ces révoltes sont une occasion pour l’PCOI de propager les idées communistes parmi la classe travailleuse.  Nous avons pour projet de distribuer Red Flag autant que possible en Grande Bretagne.  C’est aussi une occasion pour les lecteurs de Red Flag de partager ces idées avec leurs amis, familles et collègues.  Rejoignez l’PCOI et partagez Red Flag.

(26 août)

FÊTE DES TRAVAILLEURS/DÉFILÉ DU 1er MAI

MOBILISONS-NOUS DANS LA LUTTE COMMUNISTE.

Carrefour des avenues Olympic et Broadway, Los Angeles,CA

Dimanche 1er MAI, 2010. 11h

À l'approche du 1er Mai, d'importants soulèvements ouvriers contre les ravages du capitalisme pourraient présager une nouvelle époque révolutionnaire. Pour les travailleurs, il devient chaque jour de plus en plus difficile de continuer à vivre comme il y a quelques années. La pire crise économique capitaliste des 80 dernières années a conduit à de sérieuses attaques contre la classe ouvrière. Le chômage raciste est la plaie de notre temps et a causé la destruction de milliards d'hommes et de femmes dans le monde entier.

Il n'est plus possible non plus pour les dirigeants capitalistes-impérialistes de contrôler le monde comme par le passé. Des soulèvements populaires massifs ont bouleversé l'ordre établi.

Au fur et à mesure que ces soulèvements surviennent, chaque pays impérialiste essaie de choisir parmi les infâmes tyrans, lequel choisir et lequel abandonner à son sort. Pour les dirigeants impérialistes, le seul impératif est de préserver leurs intérêts dans les pays riches en ressources pétrolières du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord. Leurs invasions et bombardements locaux ne peuvent que se terminer en conflits régionaux ou guerre mondiale - si nous ne mettons pas fin à leur domination guerrière.

Les rébellions nord-africaines ont mis fin au mythe de l'invincibilité impérialiste. Ces travailleurs auraient pu vaincre leurs maîtres, détruire leur état capitaliste et planter le drapeau rouge communiste. Ils ne l'ont pas fait pour l'unique raison que la troisième et la plus importante condition nécessaire à une communiste révolution était absente. Cette condition est la mobilisation pour l'avènement d'un monde communiste des travailleurs, des soldats et des jeunes.

Pour ce 1er mai 2011, nous vous demandons de joindre l' International Communist Workers Party (PCOI) pour organiser cette mobilisation. Rien ne peut remplacer le communisme

Par contraste, les médias au service des patrons nous répètent que les peuples combattent pour la démocratie, la liberté et leur libération. Si cela est avéré, il sera prouvé encore une fois que rien ne peut remplacer le communisme.

La soi-disante gauche du Salvador milite pour une démocratie participative. Les dirigeants des syndicats d'instituteurs du Mexique font des discours sur les «impulsions pour la démocratie». Les traîtres syndicaux ont encouragé 150 000 manifestants en colère du Wisconsin a scander : «Ceci est la démocratie». La démocratie aux yeux des capitalistes n'est qu'un jeu de dupes durant lequel on demande quelquefois aux travailleurs de décider (selon une phrase de Marx) «quel membre de la classe dirigeante» les représentera (ou les opprimera).

La Liberté est également une notion attrayante, mais il est important de savoir qui est libre de faire quoi. Les travailleurs veulent la liberté de vivre sans patrons parasitaires pour les exploiter et les enrôler dans des guerres sans fin. Par contre, liberté pour les capitalistes veut dire liberté pour les patrons d'exploiter sans merci les travailleurs et d'envoyer leurs enfants se faire exterminer dans des conflits sanglants.

Finalement, libération pour les travailleurs veut dire libération du capitalisme que Lénine appelle «une horreur sans fin». Cependant, chaque groupe de capitalistes veut libérer les travailleurs appartenant à des groupes rivaux. Ils veulent libérer ces travailleurs afin de les recruter pour augmenter leur propre profit. Chaque groupe voit dans les travailleurs des groupes rivaux d'éventuels soldats asservis à leur propre cause. C'est le genre de libération qu'ont pour but les envahisseurs français, britanniques et américains en Libye.

Les travailleurs écrivent leur propre histoire

Peut-être le plus important dans ces soulèvements mondiaux est la preuve que les travailleurs ne sont pas des sujets passifs de l'histoire. Au contraire, ils sont les principaux acteurs de cette histoire.

Néanmoins, il faut noter que notre classe se mobilise à n'importe quel moment donné avec sa propre compréhension politique à ce moment précis. Les masses ont été mobilisées dans les combats pour les syndicats, la démocratie, les libérations nationales, le socialisme mais presque jamais pour le communisme. Dès le tout début, les communistes ont commis l'erreur de promouvoir ces buts à court-terme plutôt que le communisme. Les communistes qui ont organisé la première manifestation du 1er mai en 1890 croyaient fermement que les travailleurs ne pouvaient pas être mobilisés dans la lutte pour le communisme. À la veille de cette manifestation, Engels écrivait que la classe ouvrière américaine et européenne était «mobilisée .... en une seule armée.... pour... le combat ayant un seul but : la journée de travail de 8 heures....»

Mobiliser les masses pour la lutte communiste

L'PCOI ne refera pas la même erreur. Dès maintenant, nous demandons à la classe ouvrière de nous aider à mobiliser pour la lutte communiste. Mobiliser les travailleurs dans un combat communiste signifie avant tout les encourager à se joindre à notre parti communiste - l'PCOI . Nous sommes un parti de masse qui accueille tous ceux qui croient que le communisme est la seule alternative.

Mobiliser les travailleurs pour la lutte communiste signifie mettre les intérêts de notre classe avant tout. Cela signifie combattre toute division raciste ou nationaliste. Cela signifie également adopter une approche communiste envers chaque problème auquel nous sommes confrontés, tout spécialement dans nos combats de classe contre les patrons.

Et, seule la mobilisation des masses pour la lutte communiste peut créer pour notre classe la détermination et l'engagement de lancer une guerre visant la destruction du capitalisme jusque dans les derniers confins du monde – même si cela doit prendre beaucoup de temps.

Nous défilerons ce 1er mai certainement pas pour le «privilège» de voter pour notre oppresseur. Nous défilerons ce 1er mai pour la participation active, consentie et entière des masses à la lutte nécessaire à l'avènement de leur créativité, de leur engagement et de leur pouvoir. Nous défilons pour l'avènement et la victoire du communisme.

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