Notre frère George Floyd – un travailleur afro-américain – a été exécuté publiquement le 25 mai par quatre flics fascistes de Minneapolis (USA). La colère latente des masses s’est transformée en rébellions multiraciales qui continuent à travers les États-Unis et au-delà.
Un commissariat de police de Minneapolis a été réduit en cendres. Certains chauffeurs de bus de New York et de Minneapolis ont refusé d’emmener en prison les manifestants arrêtés. À Hollywood, beaucoup ont appelé le personnel de la Garde nationale à se joindre à la marche.
À Los Angeles, des camarades ont parlé aux membres de la Garde de la nécessité d’une révolution communiste.
Le temps est passé d’appeler à la “Justice”. George a été tué par le même système raciste qui a permis à plus de 100 000 personnes de mourir de la maladie de Covid-19 rien qu’aux États-Unis – en particulier des travailleurs noirs et immigrés. Par le même système qui affame des millions de personnes de Mumbai à San Salvador et à Port Elizabeth avec des verrouillages fascistes. Par le capitalisme.
Le vote ne l’arrêtera pas. Les réformes ne l’arrêteront pas. Même les rébellions ne l’arrêteront pas. Seule la révolution communiste peut détruire ce système raciste meurtrier.
C’est pourquoi chacun d’entre nous doit adhérer immédiatement au Parti communiste ouvrier international. Nous devons construire et mobiliser les collectifs de la seule organisation qui puisse conduire notre classe à sa libération et mettre fin au racisme pour toujours.
Le fascisme des dirigeants montre sa faiblesse
Les flics ont intensifié leurs attaques vicieuses contre les manifestants antiracistes. Trump tweet que cela montre la force. C’est le contraire qui est vrai !
Les dirigeants capitalistes-impérialistes sont terrifiés partout. Et ils devraient l’être ! Ils craignent que les travailleurs opprimés ne se lèvent en révolution ensemble pour les renverser, eux et leur système meurtrier. Et c’est ce que nous ferons.
Le porte-parole capitaliste Bloomberg a écrit le 10 avril : “Alors que le coronavirus balaie le monde, il frappe les pauvres beaucoup plus durement que les mieux lotis. L’une des conséquences sera l’agitation sociale, voire des révolutions.”
Les dirigeants s’efforcent d’écraser ce potentiel révolutionnaire en nous terrorisant, nous, leurs esclaves salariés. Leurs chiens d’attaque blancs suprémacistes encouragent le pillage et l’incendie criminel pour tenter de déclencher une “guerre raciale”. Les responsables de l’Eglise répondent par des appels à la protestation “pacifique”.
Les masses savent mieux
Depuis que le capitalisme a commencé son règne sanglant, sa poignée d’impitoyables exploiteurs s’est appuyée sur le racisme, la religion, la xénophobie et d’autres facteurs pour diviser une classe ouvrière de plus en plus puissante. Cela a commencé par le génocide des peuples indigènes et l’asservissement des Africains et d’autres personnes. Elle se poursuit avec une police dont le travail consiste à “servir et protéger” la propriété privée et le pouvoir capitaliste.
Elle prendra fin lorsque nous aurons détruit leur système d’esclavage salarial et créé une société communiste sans frontières : De chacun selon son engagement, à chacun selon ses besoins !
Dans le monde, des centaines de millions de personnes ne peuvent plus vivre comme avant. Certains saisissent la nourriture dont ils ont besoin et partagent le peu qu’ils ont. D’autres encore frappent ou défient les ordres de fermeture des fascistes ou combattent la police. Beaucoup d’autres cherchent une solution radicale. Cette solution, c’est le communisme
Le communisme : Production collective pour répondre aux besoins des masses
Les trompeurs – certains honnêtes et certains agents du capitalisme – ont entraîné notre classe dans le réformisme et le nationalisme. C’est ce qui a enterré tous les mouvements communistes précédents. Nous devons nous mobiliser directement pour le communisme.
Le communisme organise les masses en collectifs pour prendre et exécuter toutes les décisions concernant la production, la distribution et l’organisation sociale. Pas d’argent, pas de salaires, pas de profits, pas de concurrence ! Au lieu de cela, des relations sociales de camaraderie et les besoins des masses.
La suppression des frontières et du système de profit éliminera la base matérielle de la guerre.
La fin du système des salaires mettra fin à la base matérielle du racisme. Les communistes mèneront les masses dans une lutte féroce et consciente des classes contre les pratiques, les habitudes et les idées racistes jusqu’à leur élimination.
Le communisme n’aura pas besoin d’une force de police qui fonctionne comme une armée d’occupation dans nos communautés. Les travailleurs s’organiseront pour faire face à tous les problèmes qui se présenteront et pour défendre notre nouvelle société.
Nous ne pouvons pas gagner le communisme par des élections. Nous devons commencer à préparer la révolution communiste.
Les impérialistes se préparent à la guerre mondiale. Nous devons gagner des soldats et des marins – pour la plupart des membres de notre famille ouvrière – afin de renverser la vapeur.
La lutte communiste contre le racisme aujourd’hui
Elle commence par la création de collectifs plus nombreux et plus importants du Parti communiste ouvrier international. On y discute des rébellions antiracistes, de la pandémie, de la faim, de la répression fasciste. Et surtout, discuter de la solution communiste.
Trouver et créer des opportunités pour mettre en avant les idées communistes dans la lutte des classes. Construire une solidarité communiste internationale de la classe ouvrière, par exemple avec les ouvriers des équipementiers automobiles en grève en Afrique du Sud et avec les rébellions antiracistes et antifascistes aux États-Unis, au Chili et ailleurs.
Rédaction et diffusion de tracts communistes et du journal Red Flag, notamment auprès des amis et des collègues de travail. Faire circuler les tracts et les journaux dans les usines, les écoles et les casernes militaires. Organiser des groupes d’étude. Recruter davantage de membres. Former davantage de leaders communistes. Dans la mesure du possible, collecter les fonds nécessaires pour lutter pour un monde sans argent.
Le communisme libère la créativité et le potentiel des masses. Nous avons besoin de vous, de vos idées, de votre énergie, du leadership que vous pouvez apporter à notre parti.
Une classe ouvrière internationale, un parti communiste ouvrier international !
Nous n’avons rien à perdre, sauf nos chaînes ! Nous avons un monde à gagner !
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Première page de ce numéro
3 juin 2020
