Protestations de masse contre les attaques contre les Dalits Mumbai, Inde, janvier 2018>
Chaque jour, 200 000 personnes quittent des villages en Inde à la recherche d’emplois dans les grandes villes. Ils ont perdu leur maigre terre aux grands capitalistes qui automatisent l’agriculture. Seuls 500 de ces migrants parviennent à trouver du travail. Plus de 200 millions de jeunes de moins de 25 ans sont à la recherche d’un emploi, et beaucoup ne trouvent que du travail occasionnel pour quelques semaines par an.
Les dirigeants capitalistes en Inde sont conscients qu’ils font face à des masses de travailleurs en colère prêts à se battre. Le gouvernement fasciste hindou BJP est arrivé au pouvoir par une terreur massive contre les musulmans. Ensuite, il a déclenché plus de violence contre les musulmans et aussi contre les travailleurs dalits (qui sont hindous). Les dirigeants espèrent que le fascisme, la religion et les divisions racistes empêcheront les travailleurs de lutter contre le capitalisme.
Récemment environ 300 ouvriers et jeunes ont défié ce fascisme en s’adhérent au PCIT pour combattre pour le communisme. (PCIT : Parti Communiste International des Travailleurs ; en anglais ICWP, International Communist Workers’ Party.) Ce sont des femmes, des hommes, des Dalits, des musulmans et des hindous. C’est un petit nombre, mais l’idée que seul le communisme peut mettre fin aux horreurs implacables du capitalisme se répand profondément et à travers l’Inde.
Lors de plusieurs visites, des camarades d’un autre pays ont été accueillis par des travailleurs enthousiastes dans six grandes villes industrielles de l’Inde pour parler du communisme. Les travailleurs voulaient connaître l’histoire du PCIT. Ils voulaient découvrir pourquoi nous ne deviendrions pas comme les faux partis soi-disant communistes qu’ils connaissent.
Les travailleurs, leurs familles et leurs amis ont parlé du communisme. Nous avons eu des réunions où les gens que nous n’avions jamais rencontrés préparaient de la nourriture délicieuse et s’arrangeaient pour que nous restions chez eux. Aucun argent n’a changé de mains. La seule connexion que nous avions avant la visite était Red Flag. Ils avaient lu avec impatience chaque numéro de Red Flag.
Notre dernière visite nous a rendus plus déterminés à organiser et préparer la classe ouvrière internationale pour la révolution communiste. Dans des réunions ailleurs de camarades de différents pays, nous nous sommes mis d’accord pour améliorer le Red Flag en aidant plus de camarades à écrire plus d’articles et de lettres.
Certains camarades maîtrisent la technologie internet et le multimédia. Ils vont créer une vidéo basée sur le document du PCIT «Mobiliser les masses pour le communisme» afin que les masses puissent le saisir plus facilement. Nous prévoyons des réunions régionales PCIT dans un proche avenir.
Nos efforts modestes ont montré que si nous continuons notre travail avec cohérence et détermination, en établissant des liens très étroits avec la classe ouvrière, notre parti se développera rapidement. Le capitalisme est en crise profonde. C’est un système faible et en déclin. Notre parti est l’avenir. Rejoignez maintenant et commencez à construire des collectifs communistes!
Crimes Contre les Femmes Dalits
Ce n’est pas par hasard que la montée de l’hyper-capitalisme en Inde a également entraîné une augmentation des crimes contre les femmes des castes opprimées (Dalits). Les viols de femmes et de filles dalits ont augmenté de 65%, les enlèvements de 45% et les meurtres de 30% depuis 2010, tandis que les taux de condamnation ont diminué de moitié. Le capitalisme a toujours utilisé la violence, en particulier contre les femmes, pour ouvrir la voie au viol et au génocide. Mais la classe ouvrière lutte contre le fascisme hindou, et l’oppression capitaliste, avec des grèves et des marches face à l’énorme violence de l’Etat. En tant que communistes, nous pouvons nous inspirer de ces luttes et aider nos frères et sœurs opprimés en luttant pour établir la base matérielle de la libération de tous – la fin du système des salaires et la fin du capitalisme.
-un camarade
Première page de ce numéro